PLM 5 (2012/2013)
12/03/2013: Pagaille sur le PLM (et dans les transports franciliens en général).
Soyons juste, cela fait longtemps que nous n'avions pas connu une telle pagaille sur la ligne Montereau > Paris que j'emprunte chaque jour. La cause en serait une brutale chute des températures qui a notamment provoqué une panne d'alimentation électrique entre Melun et Villeneuve-St-Georges. Cependant, je ne m'avancerai pas d'avantage car - comme souvent dans ce genre de cas - il est difficile de se baser sur les informations sporadiques et contradictoires que nous avons pu glaner.
Notre TER Bourgogne 891002 en provenance de Laroche-Migennes était pourtant à l'heure (départ de Montereau à 6h10) et bien sûr rien ne laissait présager de la suite des événements (surtout pas la météo car il faisait relativement doux à Montereau par rapport à la banlieue parisienne).
Premier arrêt prolongé à Melun et - au bout d'un moment - première info (la fameuse panne d'alimentation). Commencent alors de nombreux échanges de SMS avec les collègues, également en difficulté (retard sur le RER A en direction de Poissy pour l'une, train supprimé sur Paris-St-Lazare également en direction de Poissy pour un autre collègue). Cela dit, ils finiront par arriver au bureau, pas moi!
Deuxième arrêt prolongé à Combs-la-Ville tandis que les SMS humoristiques continuent de fuser!
Troisième arrêt à Brunoy (notre photo), celui-ci sera définitif. Au bout d'une longue attente, un message invite les voyageurs à différer leur déplacement (il serait temps)!, puis un autre nous annonce la panne de notre train (en plus de tout le reste)! Cette fois, mes SMS commencent à manquer d'humour. Cela dit - parenthèse importante - aucun voyageur n'a émis de reproches aux cheminots qui ont subi comme nous cette situation compliquée et qui ont fait de leur mieux.
Je me résous à quitter mon compartiment (dommage, j'étais en première, certes déclassée mais cela n'enlève rien au confort) tandis que la pagaille inhérente à ce genre de situation s'est emparée des quais enneigés. Certains voyageurs photographient les panneaux d'affichage ou la scène dans son ensemble, d'autres hésitent entre les différents quais afin de repartir sur Melun (on ne pense plus à Paris, l'objectif est maintenant de regagner Melun). A un moment, j'entends un jeune homme expliquer devant un auditoire attentif qu'étant donné que les locomotives électriques ne semblent plus fonctionner, la SNCF allait essayer de les remplacer par des "diesel"! Loin de moi l'idée de freiner son enthousiasme, mais j'ignore où il pensait trouver ses "diesel"! Depuis l'électrification de la ligne du Bourbonnais, ces machines ont définitivement disparu de cette partie du PLM (hormis quelques fret et Infra).
Aux alentours de 10h30, un Transilien (RER D) est entré en gare et a fini par nous ramener à Melun. Par endroits, la progression s'est faite au ralenti et on a pu entendre le pantographe râcler le givre sur la caténaire. A Melun,une rame V2N pour Laroche-Migennes (accusant elle-même deux heures de retard) nous attendait et a fini par nous déposer à Montereau en fin de matinée.
Au vu de cette foule qui sortait du passage souterrain, on aurait pu penser au retour du bureau entre 18 et 20h, sauf qu'il était midi!
Vu du TER:
Comme le suggère le titre, il s'agit de photos prises au vol pendant mes trajets quotidiens en TER entre Montereau et la gare de Lyon.
Elles sont réalisées avec un petit compact numérique que je cale sur le mode "sport" et que j'emmène tous les jours au cas où (et il arrive que des occasions se présentent)!
La difficulté vient bien sur du fait que l'on dispose de très peu de temps pour saisir le sujet convoité (déclenchement soit trop tôt, soit trop tard!), et qu'il faut aussi user de stratagèmes pour ne pas intriguer les autres voyageurs!
En ce moment, on peut voir du matériel voyageurs très intéressant à Villeneuve-St-Georges. Ces voitures ont été bien sur garées au plus mauvais endroit pour le photographe. De plus, du matériel stationne au premier plan (les éternelles BB8100!), ce qui fait qu'il faut être très rapide pour profiter des quelques "ouvertures".
En comptant les ratages et à raison de deux tentatives par jour (matin et soir), il m'a fallu presque une semaine pour venir à bout de cette rame.
Ajouté le 07/09/2020: