Mis à jour le: 22/03/2024

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 22/03/2024:

11 nouvelles photos

PLM - Bourbonnais 15 (2024)

 

Le 20/03/2024:

Une nouvelle vidéo (Model Trains 2024)!

Evénements - Expositions 2024

 

Le 16/03/2024:

Model Trains 2024 à Romilly:

8 nouvelles photos!

Evénements - Expositions 2024

 

Le 13/03/2024:

Les nouvelles voitures "Grand Confort" de Hornby Jouef

Nouveautés HO 4 (2024)

 

Le 11/03/2024:

Model Trains 2024 Romilly:

9 nouvelles photos!

Evénements - Expositions 2024

 

Le 09/03/2024:

Model Trains 2024 Romilly:

9 nouvelles photos!

Evénements - Expositions 2024

 

Le 06/03/2024:

Les premières images de Model Trains 2024 à Romilly-sur-Seine!

Evénements - Expositions 2024

 

Le 03/03/2024:

2 nouvelles photos

"Via Héricy (8) (2024)

 

Le 23/02/2024:

Une nouvelle vidéo

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Le 04/02/2024:

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Nouveautés HO 4 (2024)

 

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"Via Héricy (8) (2024)

 

Le 01/02/2024:

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Le 27/01/2024:

47 nouvelles photos! Le reportage sur Bourges 2023 est enfin complet !

Evénements - Expositions 2023

 

Le 26/01/2024:

5 nouvelles photos

"Via Héricy (8) (2024)

 

Le 21/01/2024:

Les OCEM RA de Models World

Nouveautés HO 4 (2024)

 

5 nouvelles photos

"Via Héricy (8) (2024)

 

Le 16/01/2024:

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"Via Héricy (8) (2024)

 

Le 14/01/2024:

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"Via Héricy (8) (2024)

 

Trains et cinéma

Le 10/02/2023:

Dans un genre totalement différent de "A plein temps" dont je vous ai parlé hier, voici trois petites captures d'écran afin de vous présenter un personnage qui fait aussi partie de mon univers cinématographique en ce moment. Il s'agit de l'envoutante Marlene Dietrich, qui nous ramène au début des années 1930. Un cycle lui est actuellement consacré sur Ciné+ Classic et permet de revoir la sublime actrice dans les films réalisés par Josef von Sternberg (avec des classiques tels "L'Ange bleu" ("Der blaue engel")...

Le 09/02/2023:

"A plein temps" - film de Eric Gravel (2021):

Bonjour les amis, vous connaissez sûrement Pont-sur-Yonne si vous consultez régulièrement mes albums (sur le sud-Est notamment). En effet, tous les deux ou trois mois, nous y emmenons notre ami à quatre pattes pour une séance de toilettage. Cela dure environ une heure, et je mets évidemment ce temps à profit afin de me rendre à la gare toute proche pour des photos ou des vidéos de trains.

Cela dit, je ne me doutais pas que cette petite gare (au cachet particulier, toutefois) servirait un jour de lieu de tournage pour un film, du moins pour quelques séquences. Qui plus est, le long-métrage est très réussi!

Il s'agit de "A plein temps", diffusé en ce moment sur Canal+. En fait, c'est la bande-annonce du film qui m'a alerté (vous me direz, c'est fait pour ça)! J'y ai remarqué des TER Bourgogne, comme ceux que j'ai pris pendant des années. Il ne m'en fallait pas plus pour guetter la première diffusion du film hier soir sur Canal+!

Je ne connaissais pas l'actrice principale (Laure Calamy). Elle est épatante dans ce long-métrage, et l'on se prend à souffrir avec elle de ces longs trajets entre le lieu de travail parisien et la campagne francilienne, trajets devenus encore plus contraignants à cause des grèves.

Cela sent le vécu et j'ai connu ce genre de situations pendant toute ma carrière. Après tout, j'avais fait le choix de concilier travail à Paris et vie à la campagne. Je ne me suis jamais rapproché du bureau, quitte à me lever à cinq heures afin d'arriver à l'heure au travail (après un trajet d'une centaine de kilomètres, voire même 130 kilomètres lorsque notre service a déménagé à Poissy (ce qui revenait pour moi à 4 heures de transport aller et retour). D'autres collègues habitaient également au sud de Paris, mais j'étais vraiment le plus éloigné. A noter toutefois que malgré la distance à couvrir, je mettais à peine plus de temps que certains collègues "parisiens", pour peu que ceux-ci aient plusieurs changements de métro sur leur trajet! Avec pour moi la compensation de la maison et du petit jardin!

Un dernier mot: j'évoquais le cachet particulier de la gare de Pont-sur-Yonne (PK 101 depuis la Gare de Lyon). En effet, celle-ci est une exception architecturale sur la ligne Paris - Dijon, car reconstruite dans le style de la gare de Trouville-Deauville alors que nous sommes sur le PLM! (Il y avait bien une gare du style PLM à Pont-sur-Yonne, démolie dans les années 1930 lors de la mise à quatre voies de la ligne).

Je me suis permis trois captures d'écran que je vous propose ci-après.

Le 09/11/2022:

Echec au porteur (Gilles Grangier - 1957).

Aujourd'hui, toujours à travers quelques copies d'écran sans prétention, je vous propose de découvrir "Echec au porteur", réalisé par Gilles Grangier en 1957 avec dans les rôles principaux Serge Reggiani, Paul Meurisse, Jeanne Moreau et Gert Froebe.

Ce film, actuellement diffusé sur Ciné+ Classic devrait ravir les amateurs de chemin de fer de l'époque III, car tout y est: la Gare de Lyon (mais pas que…), mais aussi les décors de banlieue parisienne avec ses terrains vagues et "grands ensembles" en construction (le genre de décor que l'on voyait aussi souvent dans les films néoréalistes italiens de l'époque).

Sans tout dévoiler, le film s'ouvre par un générique "en cabine", depuis Maisons-Alfort jusqu'au heurtoir de la Gare de Lyon. On y voit successivement une Z 5100 (Maisons-Alfort), puis une 2D2 9100 en version d'origine au droit des garages de Conflans (on croise la rame en entier avec sa ribambelle de fourgons à bagages, ses voitures vertes ainsi qu'une CIWL - tout à fait le genre de trains que j'aime reproduire sur mon réseau). Peu avant l'arrivée, nous voyons une autre 2D2 9100 bicolore tractant une voiture postale suivie de voitures DEV (dont une inox) ainsi que d'une métallisée ex-PLM, puis de nouveau des Z 5100 indissociables de la banlieue Sud-Est de l'époque.

Après cette séquence ferroviaire, le film raconte une histoire de gangsters qui se regarde sans déplaisir.

Petite question au passage: j'ignore quelle est la ligne (électrifiée) sur laquelle nous voyons manoeuvrer derrière les deux policiers la locomotive à vapeur. Je pense à la banlieue Ouest, mais je ne suis pas certain?...

Le 20/07/2020 (complété le 17/10/2020):

Voici une rubrique que je souhaitais créer depuis longtemps et dans laquelle nous tenterons effectivement de parler de trains ET de cinéma (c’est-à-dire de considérer les films avant tout pour leurs qualités artistiques et non pas nous borner aux séquences purement ferroviaires)!

Même si je ne suis pas cinéphile au point de visionner plusieurs films au cours d'une même journée, j'en regarde tout de même beaucoup (notamment sur les chaînes "cinéma") , et pas nécessairement parce que j'ai du temps. Lorsque je travaillais encore (il n'y a pas si longtemps), le fait de me lever tôt ne m'empêchait pas de regarder un film, fusse t'il diffusé en deuxième partie de soirée (au-delà de 22h30, horaire purement arbitraire de ma part). Il ne faut jamais renoncer à s'ouvrir l'esprit!

Sur cette page, j'essayerai de vous proposer des captures d'écran et pourquoi pas de vous faire connaître des œuvres moins diffusées de nos jours. Moi-même,  je découvre beaucoup de films des années 50 ou 60 sur Ciné + Classic, et je ne sais jamais à l'avance si je verrais une scène ferroviaire ou non! Je choisis un film en fonction du réalisateur, des acteurs, de l'époque (j'avoue ma préférence pour les années 50 ou 60). Cela dit, rien n'est simple. Par exemple, deux films que je considère comme des chefs d'œuvre comportent des séquences ferroviaires remarquables: "Le Cercle rouge", de Jean-Pierre Melville en 1969 (séquence d'ouverture du film avec le Train Bleu arrivant en gare de Marseille-Blancarde), et "L'horloger de Saint-Paul" de Bertrand Tavernier en 1974 (séquence d'ouverture également avec un TEE (voitures Mistral 69) tracté par une CC 6500, puis une scène dans le couloir feutré d'un wagon-lits). A noter également que le film se termine sur une vue de la gare de Perrache, un des symboles si il en est de cette belle ville de Lyon que j'espère découvrir bientôt!

 

J'aime ces deux films avant tout pour l'atmosphère très forte et particulière qu'ils dégagent (l'ambiance de la nuit pour Jean-Pierre Melville, ou bien Lyon remarquablement filmée par Bertrand Tavernier, dont j'ai également vu tous les documentaires passionnants sur l'histoire du cinéma français ("Voyage à travers le cinéma français"). Donc, plus rien à voir avec une approche purement ferroviaire!...

Dernier point: je me limiterai essentiellement aux séquences ferroviaires que je trouve "réalistes". Par exemple, dans le cas des deux films précités, l'on voit bien que les réalisateurs ont posé (si je puis dire) leur caméra au bord des voies et ont filmé ce qui se présentait. Du coup, cela prend pour nous autres amateurs une valeur de documentaire (cela vaut également pour les automobiles et je sais que nombre d'entre nous se régalent des scènes tournées en extérieur, notamment au cours des périodes précitées (années 50 et 60). 

Commençons par "Compartiment tueurs", un polar nerveux à la distribution impressionnante (Jacques Perrin, Yves Montand, Pierre Mondy, Michel Piccoli, Simone Signoret...), d'autant qu'il s'agit du premier long-métrage réalisé par Costa-Gavras en 1965. Au moins, le ton est donné!

Le film débute à bord du Phocéen à destination de Paris. Cela ne pouvait que m'intéresser puisque j'essaye de reproduire ce train à la même époque sur mon réseau!

Voici deux captures d'écran pour vous donner une idée (j'ai un peu manqué la première, qui montre en surplomb les arrivées à la gare de Lyon, du côté des voies à lettres. On distingue néanmoins des wagons-lits (avec notamment une voiture-lits de type P) ainsi qu'un fourgon à bagages au premier plan. Les voies sont bien remplies!

Et encore une arrivée à Paris Gare de Lyon, cette fois dans "Le Caïd", diffusé ces jours-ci sur Ciné + Classic (film réalisé par Bernard BORDERIE en 1960). Je ne connaissais pas du tout ce film avec notamment Fernandel, Barbara Laage et Marcel Bozzuffi. A noter à propos de Marcel Bozzuffi (visage familier du grand écran à l'époque), que l'on retrouvera le comédien une dizaine d'années plus tard (toujours dans un rôle de "mauvais garçon") dans un long-métrage que je considère comme un chef d'œuvre absolu du film policier: "French connection", réalisé par William Friedkin en 1971. Ce film est une succession de scènes d'anthologie, et celle avec Marcel Bozzuffi n'échappe pas à la règle (après avoir manqué sa cible, il prend la fuite dans le métro aérien de New York, poursuivi en voiture par Gene Hackman). 

Mais revenons-en au Caïd, comédie policière qui se regarde avec plaisir. Voici quelques captures d'écran sur lesquelles vous verrez notamment une CC 7100 rutilante au heurtoir de la gare de Lyon. En fait, la version HO de cette locomotive circule fréquemment sur mon réseau (ornée de sa belle plaque "Mistral") puisqu'il s'agit de la CC 7128 reproduite par REE Modèles!

Le 24/07/2020:

Puisque nous parlons de CC 7100, voici une belle capture d'écran de la CC 7146 provenant du film "Le Repos du Guerrier" réalisé par Roger Vadim en 1962 (avec Brigitte Bardot, Robert Hossein...)

Une nouvelle fois, je ne connaissais pas ce film. Néanmoins, quand j'ai vu que l'histoire débute par un voyage que Brigitte Bardot doit effectuer à Dijon, je me suis dit qu'il y avait peut-être matière à voir des images de mon cher réseau Sud-Est! Effectivement, je n'ai pas été déçu puisque l'on y aperçoit même le train 1 "Mistral" et ses DEV inox rutilantes en gare de Dijon-Ville!

Le 27/10/2020:

"Les Quatre Cavaliers de l'Apocalypse".  

Comme indiqué en préambule, je vous proposerai aussi sur cette page des films que j'apprécie et qui ne comportent pas nécessairement des scènes ferroviaires. C'est le sens de "trains ET cinéma", et c'est justement le cas du long-métrage que je vous présente aujourd'hui: "les Quatre Cavaliers de l'Apocalypse", réalisé par Vincente Minnelli. Le film est sorti en 1962, avec notamment Glenn Ford, Ingrid Thulin, Charles Boyer et Yvette Mimieux dans les rôles principaux. Lorsque j'étais gamin dans les années 60, j'aimais déjà les films avec Glenn Ford a qui j'ai toujours trouvé un air apaisant et sympathique. Je viens de découvrir "Les Quatre Cavaliers de l'Apocalypse" sur "Ciné + Classic" et plutôt que de parler de film de guerre, je le définirais plutôt comme un drame flamboyant dans lequel l'élégance des personnages contraste avec la période (la seconde guerre mondiale) qui l'est bien entendu beaucoup moins. C'est d'ailleurs cette élégance en toutes circonstances que j'essaie de faire ressortir sur les captures d'écran ci-dessous. Je trouve que nos "Preiser" HO ou autres feraient bien de s'en inspirer! Certes, le film se situe au début des années 40, mais cela vaut aussi pour les années 50 et 60 (bref, l'époque III) que beaucoup de modélistes ont choisi, moi le premier!

Je parlais tout à l'heure d'absence de scènes ferroviaires dans ce film. Ce n'est pas tout à fait exact. A un moment, on assiste à une scène de départ et il m'a semblé apercevoir une voiture OCEM. On trouve aussi trois séquences consécutives dans le métro parisien avec les fameuses et emblématiques rames Sprague. De mémoire, celles-ci ont survécu jusqu'au début des années 80, au moins sur certaines lignes.

Lorsque j'ai commencé à travailler à Paris, justement au début des années 80, j'ai voyagé plusieurs fois dans ce matériel mythique. Je crois (mais je ne suis pas sûr) que c'était pour me rendre au RMA (le constructeur lui aussi mythique de trains HO) qui se trouvait non loin du Moulin Rouge. En sortant du métro, il fallait faire quelques pas sur le Boulevard de Clichy en essayant de ne pas se faire happer à l'intérieur d'un club de strip-tease! Tout cela n'était pas bien méchant, et cette "épreuve" était nécessaire si l'on voulait découvrir de beaux modèles de trains (le "top" à l'époque avec France Trains). Et puis,  il y avait le plaisir d'échanger avec le responsable de la marque, M. LAVIGNES, qui me répondait "pas de date!" lorsque je m'enquérais de tel ou tel modèle à venir. M. LAVIGNES animait aussi une publication, "l'Indépendant du Rail" dont je vous offre une couverture avant de visiter la galerie d'images consacrée aux "Quatre Cavaliers de l'Apocalypse".

Dernière chose à propos du film: je ne vous ai pas résumé l'histoire (passionnante!), pour cela il faudra le voir par vous-mêmes!

 

"Les Quatre Cavaliers de l'Apocalypse": quelques captures d'écran afin de vous montrer l'élégance des personnages!

Le 01/11/2020:

Je ne sais pas si vous serez d'accord avec moi, mais je trouve cette page de plus en plus belle et - je l'espère - documentée!

Cela étant dit, intéressons-nous aujourd'hui à "Maigret et l'affaire Saint-Fiacre" (à voir en ce moment sur Ciné + Classic), d'après le roman "L'affaire Saint-Fiacre" de Georges Simenon. Ce film nous offre une très belle séquence ferroviaire dès le générique, avec l'arrivée d'un express en gare de Moulins (Allier), sur la ligne du Bourbonnais. De plus, cela me permet de voir à quoi ressemblait le chemin de fer l'année de ma naissance! En effet, le film a été réalisé en 1959 par Jean Delannoy. Une fois le générique (et la séquence ferroviaire) passés, l'histoire se regarde avec énormément de plaisir, d'autant que le film est interprété par d'immenses comédiens tels Jean Gabin avec ses répliques qui font mouche, ou Michel Auclair, parfait dans le rôle du comte de Saint-Fiacre. Les comédiens servent à merveille les dialogues de haute volée de Michel Audiard.

Pour en revenir à l'aspect purement ferroviaire, j'ai fait quelques recherches dans ma documentation afin de savoir quels pouvaient être les trains de voyageurs remorqués par des 141 R sur le Bourbonnais à l'époque du film. Il pourrait s'agir des express 1111 (1112) ou 1113 (1114), ce dernier étant tracé à ma connaissance par Vierzon et provenant donc de Paris-Austerlitz et non pas de la gare de Lyon (et donc de l'itinéraire via Moret-les-Sablons). Derrière la 141 R, je pense avoir identifié deux fourgons Midi, ce qui conforterait la thèse de l'itinéraire par Vierzon. Ils sont suivis par une allège postale.

Le 14/11/2020:

Bonjour les amis,

Je continue de visionner de nombreux films, d'abord pour mon propre plaisir cinéphile, et aussi pour partager avec vous les séquences ferroviaires que je découvre. Pour aujourd'hui, je vous propose "Assassins et voleurs", un film réalisé par Sacha Guitry en 1957, avec dans les rôles principaux Jean Poiret, Magali Noël, Michel Serrault, Clément Duhour et Darry Cowl.

Afin de l'épater, Jean Poiret emmène sa maîtresse (Magali Noël) à bord d'une voiture-lits (en l'occurrence la LX 3507), stationnée en attendant d'être incorporée au "train de Belgrade"...

Le 18/11/2020:

Chacal (titre original: The day of the Jackal), réalisé par Fred Zinnemann en 1973.

Cela faisait très longtemps que je n'avais pas revu ce film. Il m'avait beaucoup plu lors de la première diffusion, de plus je me suis rappelé de séquences ferroviaires intéressantes. Aussi, je n'ai pas hésité à le revoir hier soir sur TCM, même si cette affaire s'est terminée assez tard dans la nuit!

L'histoire, prenante, nous montre la course contre la montre des autorités françaises et britanniques afin d'identifier un tueur et de l'empêcher de commettre un attentat contre le général De Gaulle. Effectivement, l'étau se resserre autour du chacal tout au long du film.

La distribution est prestigieuse puisque l'on retrouve par exemple Michel Auclair (voir "Maigret et l'affaire Saint-Fiacre" dont je vous ai parlé récemment), Michael Lonsdale et Delphine Seyrig. Le Chacal est joué par l'acteur britannique Edward Fox. Il ne faut pas se fier à son style un peu "dandy" (ni à son physique qui me fait penser à David Bowie). Le Chacal est un tueur implacable, n'hésitant pas à provoquer des dommages collatéraux afin d'atteindre sa cible.

Sur le plan ferroviaire qui nous intéresse en premier lieu sur Balade-en-train, le film apparaît comme un mélange d'époques III et IV! Je m'explique: l'action est censée se dérouler en 1963, principalement en France (et même en 1962 pour la séquence du Petit-Clamart). Or, dès le début du film, l'œil exercé du modéliste remarque que les automobiles datent soit de l'époque évoquée dans le film (1962-63), soit de l'époque du tournage (1973)!

Soyons clair: si il s'était agi d'un film récent se voulant une reconstitution de l'année 1963, j'aurais sans doute exprimé une réticence. Mais dans le cas du Chacal, cela ne me choque pas, d'autant que de nombreuses séquences sont tournées en extérieur à Paris et nous replongent dans les couleurs vives de l'époque (du reste, je suis très amateur de scènes tournées en extérieur, sur le vif et à même la foule).

Les séquences ferroviaires que j'ai pu glaner répondent à cette logique. Même si nous sommes supposés nous situer en 1963, la scène d'arrivée à Paris-Austerlitz avec en arrière-plan une BB 9200 rouge "Capitole" et une CC 6500 en livrée d'origine reste une aubaine pour les amateurs de trains que nous sommes.